Que faire lorsqu’on apprend que sa vie va s’arrêter à 40 ans ? Et que l’on est père de trois enfants. L’auteur-narrateur, qui a gardé son âme de gosse, fait le choix de l’imaginaire et de la malice. Lorsque le cancer lui interdit tout avenir, tel un magicien, il décide de se jouer du temps. Dorénavant, vous m’appellerez Pépé, dit-il à ses enfants. Trop jeune pour mourir, mais pas pour jouer avec la vie, le temps, la réalité… et demeurer enfantin…

Comme quoi, les histoires qu’on s’invente sont de taille à rivaliser avec la mort.

Ce premier roman à l’écriture perlée nous parle de la famille, de celle qu’on reçoit en héritage et de celle qu’on se crée. L’enfance de Pépé avait été placée sous le joug de la brutalité de son père. Devenu père à son tour, il a fait le choix de la tendresse. Quand le chaos ressurgit, prenant le visage de la maladie mortelle, ce jeune père de famille décide de remplir le temps qui lui reste de tout ce que la vie a de meilleur : la douceur.