• Ce titre existe<br />en version numérique
L’Homme descend du songe
Pierre Lembeye

La psychanalyse a vu dans le rêve comme une voie privilégiée pour accéder à l’inconscient. Mais il faut sortir des sentiers battus des discours scientifiques et psychanalytiques pour accéder à une écoute renouvelée des rêves et recevoir les épreuves qu’ils nous offrent de manière inattendue. L’animal rêve. L’activité onirique s’inscrit dans le règne animal, bien avant l’émergence de l’humanité, simultanément au jeu et à l’homéothermie. Cette continuité entre l’animal et l’homme s’affirme autant dans les grands mythes que dans la génétique moderne. L’inconscient qu’évoque Pierre Lembeye intervient ainsi avant l’individu, avant l’humain, avant le langage. Le rêve est repéré en tant que manifeste et accueilli dans sa transcendance et son avenir. Ce qui fonde et gouverne, ce n’est ni la volonté, ni le rêve, mais ce moment de contact, et d’épreuve, entre veille et sommeil, qui engage tout l’être, avant que l’éveil séparateur n’instaure la préséance de la vue et de l’ouïe, sur l’ensemble de la sensorialité.

Pierre Lembeye remet en cause quelques certitudes qui nous empêchent de penser le rêve. Passant les interprétations bien connues de la psychanalyse au crible de ses lectures expérimentales (entretiens avec ses patients à l’époque du 11 septembre, mais aussi rêves des enfants palestiniens, rêves des Allemands pendant la guerre ou rêves de Primo Levi en camp de concentration…), il pense le rêve comme une « épreuve » donnée au rêveur pour vivre.

L’Homme descend du songe -
  • Matériel disponible :
    Finished copy

  • Buchet/Chastel
  • Essais-Documents
  • Date de parution : 14/01/2005
  • Format : 14 x 20,5 cm, 168 p., 18,25 EUR €
  • ISBN 978-2-283-02046-3
Les titres de l'auteur
  • La Main dans le chapeau -
À propos de l'auteur