L’homme que l’on prenait pour un autre
Joël Egloff
Un homme vivote dans un appartement dont l’ameublement, on peut l’imaginer, est réduit au strict minimum. Cet homme, qui n’a pas l’air d’être épuisé par une activité débordante, passe ses journées à tuer le temps. Il se réveille, sort de chez lui ou reste chez lui, reçoit du courrier, marche dans les rues, croise nombre de personnes et, tous les quinze jours, prend le train pour Mourmelon où il rend visite à une vieille tante qui sucre lentement les fraises et attend avec impatience l’arrivée des Américains.
Cet homme au physique très ordinaire s’aperçoit néanmoins que, de plus en plus souvent, on le prend pour quelqu’un d’autre. Des gens qui le croisent ont l’impression de l’avoir déjà vu quelque part. Par politesse, cet homme acquiesce car il n’a pas le cœur à décevoir quiconque l’aborde avec tant de sympathie. D’autant plus que, parfois, celui pour lequel on le prend n’a pas l’air inintéressant.
Ainsi le quotidien de cet homme est-il peu à peu bouleversé par les identités multiples dont il se retrouve affublé. Gangster, ancien compagnon de cellule, plombier, mari de la voisine du dessous. Le réel est instable et notre homme, en constant décalage, va endosser avec une bonne volonté évidente les différents rôles que le hasard lui attribue…
L’Homme que l’on prenait pour un autre est un roman plein d’humour, où l’on retrouve avec bonheur l’univers et la poésie de Joël Egloff.
Un homme au physique très ordinaire est quotidiennement pris pour quelqu’un d’autre. Avec un visage aussi commun que le sien, il ne passe pas inaperçu. Deux yeux, un nez, une bouche, ça rappelle forcément toujours quelqu’un à quelqu’un !
Humour et poésie sont au rendez-vous. Le nouveau roman de Joël Egloff, après L’Etourdissement, prix du livre Inter 2005.
À propos de l'auteur
Droits de traduction cédés
Italy, Italian, Instar Libri di Blu Edizioni
Korea, Korean, Hyundae Munhak
Poland, Polish, Wydawnictwo Literackie
Iran, Farsi, Ofoq Publishers
Taiwan, Chinese Complex Characters, Unitas