La Seconde Guerre mondiale vue d’ailleurs
Claude Quetel
Pour être nombreuses, volumineuses et le plus souvent talentueuses, nos histoires de la Seconde Guerre mondiale ont toutefois en commun d’être résolument occidentales et en cela univoques. Les historiens britanniques (Keegan, Kershaw, Beevor) tiennent le haut du pavé éditorial, mais c’est de Londres qu’ils envisagent la Seconde Guerre mondiale. Les historiens allemands et français leur emboîtent résolument le pas.
Presque quatre-vingts ans après la fin des combats, il est temps de regarder ces événements qui ont façonné le monde d’aujourd’hui en changeant de point de vue. Australie, Maroc, Suisse, Canada francophone… autant de parties prenantes, parfois à leur corps défendant, au conflit dont on ignore le rôle et l’implication dans la guerre.
Que signifie la neutralité de la république d’Irlande face au Royaume-Uni ? Le Vatican a-t-il réellement fait preuve de complaisance envers l’Allemagne nazie ? Que s’est-il vraiment passé à Mers el-Kébir ? Pourquoi la Russie reste-t-elle obsédée par la grande guerre patriotique ?
Un regard inédit sur un sujet supposé connu et rebattu.