Dans ce dernier tome de la trilogie des Arcanes, Matthias, notre héros, poursuit son voyage initiatique. À Tokyo, il se perd dans les labyrinthes de la métropole japonaise, parsemés d’embûches : le Diable, évidemment, qui l’attend ; Kokketsu Kuroyama, la nouvelle patronne de l’Organisation et son âme damnée Kumonusu, le ninja assassin. Mais il doit aussi faire face à ses anciens alliés qui se retournent contre lui dans un sursaut désespéré pour arrêter le Grand Jeu. Il est désormais plus seul que jamais : nulle puissance bienveillante ne le guide sur ce dernier tiers du chemin vers la sagesse. S’en suit la traversée d’un Japon peu connu des touristes mais inspiré des grands classiques de la littérature fantastique. Les puissances de l’occulte se pressent sur son chemin. Pensant trouver le salut en Inde, Matthias se rend à Pondichéry sur les traces de Sri Aurobindo et de Mère (La Lune) : ses rêves de purification et de transcendance y seront violemment détruits. Un seul espoir subsiste, le Tibet et les monastères secrets où se cachent peut-être les secrets du jeu originel. Mathias parcourt alors une Chine prise de démence, industrialisée à l’outrance, dévorant ses propres enfants. Dans cette quête, pourra-t-il compter sur Jeannette ? Sur Esteranguy ? Quel sera le rôle de Tullia, la traîtresse, et de ses loas vaudous ? Avec Le Silence des Arcanes s’achève la trilogie : silence bienveillant des puissances occultes réveillées par les lames du Tarot, ou silence de mort, après la destruction du monde ? Seules les dernières pages l’apprendront au lecteur.