Les Gens de la clairière
Régis Rivald
Ils sont en vacances. Mais la contradiction des vacances n’est-elle pas d’offrir à des êtres civilisés un retour à la vie naturelle? Les gens de la Clairière, cette maison de campagne isolée, ont si bien retrouvé la nature qu’enfermés dans leur forêt, ils perdent, heure après heure, tout contact avec la civilisation.
Alors, ces citadins se transforment. Du souci de la subsistance aux mystères de la mort auxquels ils sont confrontés, ils revivent toutes les angoisses humaines avec une naïveté d’homme premier. Ils recréent autour d’eux un univers. Ils ont leurs chants, leur façon d’adorer et de craindre le soleil ou le ciel étoilé. Et d’individus solitaires, ils mutent en une?famille d’un genre nouveau. Mais, le septième jour, la civilisation se rappelle à eux.
Publié en 1971 chez Buchet/Chastel, ce roman survivaliste au charme vénéneux et à l’écriture extrêmement efficace n’a pas pris une ride.
La Clairière, maison de campagne isolée, se trouve coupée du reste du monde à la suite d’événements incompréhensibles. Pendant six jours, douze personnages s’y agitent dans le désœuvrement et l’inquiétude, perdant peu à peu contact avec la civilisation.