Miarka
Antoine de Meaux
De son passage chez les éclaireuses, Denise Vernay, sœur de Simone Veil, avait gardé un surnom, Miarka. C’est le pseudonyme qu’elle se choisit quand elle entre dans la Résistance. Dans ce texte, nous la suivons à Lyon pendant l’hiver 1943-1944. Ses errances dans la ville labyrinthique pour ne pas être prise. Sa solitude terrible mais aussi vitale. Son arrestation. La torture de la baignoire infligée à une jeune fille de 20 ans qui pourtant ne parle pas.
Arrivée à Ravensbrück où elle est l’une des plus jeunes déportées, elle constitue avec Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle ou Anise Postel-Vinay un groupe d’amies inséparables. Seules deux survivent.
Antoine de Meaux a vingt-sept ans quand il rencontre Denise Vernay. Elle est alors secrétaire de la Fondation pour la mémoire de la déportation. A partir d’archives inédites ou méconnues, il nous offre ici le portrait de cette femme d’exception ainsi qu’une partie de l’histoire de sa famille. Avec ce récit sensible, inspiré et inspirant, il fait œuvre de mémoire alors que la haine gagne du terrain.
Le portrait d’une femme exceptionnelle, résistante et déportée
Une réflexion magistrale sur le devoir de mémoire
Des informations inédites sur la famille Jacob, Simone Veil et Denise Vernay