Bouffées d’ostalgie
Fragments d'un continent disparuLouis-Bernard Robitaille
Dans les années 1976-1977, alors qu’il est correspondant à Paris pour le quotidien de Montréal La Presse, Louis-Bernard Robitaille se rend à plusieurs reprises en Europe de l’Est. Ses voyages sont le point de départ des quatre textes de cet ouvrage, consacrés à Berlin-Est, à Prague, à Varsovie et à Moscou et Tbilissi. L’atmosphère particulière qui régnait au-delà du rideau de fer inspire à l’écrivain de nombreuses questions, nourries par ses rencontres et une fine observation des villes et de ses habitants. Sans se prendre trop au sérieux, Robitaille cherche à comprendre la vie quotidienne outre-mur et à décrypter les tentatives de ses interlocuteurs pour se dégager de la chape de plomb du Parti.
En homme de gauche éloigné de toute chapelle, Robitaille déclare que le communisme a été pour lui, en tant que journaliste, la grande affaire politique de son époque. Fasciné par cette créature bizarre qui a aménagé une immense prison à ciel ouvert dans le bloc soviétique, il se pose la question de sa rapide disparition: alors que l’on avait cru le monument communiste indestructible, comment se fait-il qu’il se soit évanoui si rapidement?
Quatre textes en forme de reportages, à la fois drôles et charmants, bourrés d’anecdotes sur la vie en Europe de l’Est dans les années 1970.